B-25J Mitchell "Gunship"

Le prototype du B-25 vola en janvier 1939. Le Mitchell fut le plus construit de tous les bimoteurs de bombardement américains. 9 816 furent livrés à l'USAAF qui en posséda jusqu'à 2 656 en même temps.

Mis en service en 1941, cet appareil fut l'un des meilleurs bombardiers légers de la seconde guerre mondiale. De 40 avions en service le jour de Pearl Harbor, le nombre passa à environ 11 000 appareils qui opérèrent ensuite sur tous les fronts. Le plus grand exploit accompli par le B-25 fut le raid « Doolittle », premier bombardement de Tokyo, le 18 avril 1942, avec décollage du porte-avions Hornet, et atterrissage en Chine.

Efficace, docile, adaptable à de très nombreuses missions, le Mitchell possédait d'excellentes qualités de vol et de bonnes performances. Il remplaça les Bostons au Squadron français "Lorraine" dans la RAF en 1944.

B-25J Mitchell "Gunship"

Le B-25 était équipé de 2 moteurs Wright R-2600-92 Cyclone en étoile de 1700 Cv, lui permettant la vitesse de 438 km/h.

Son armement était composé de mitrailleuses de 12.7 mm, de roquettes de 127 mm et 1360 kg de bombes.

Les versions : 

B-25A : premiers B-25 de série fabriqués à 40 exemplaires.

B-25B : sans mitrailleuse de queue mais avec une tourelle ventrale et une tourelle dorsale.

B-25C : équipé de râteliers à bombes et d'une charge supplémentaire de carburant. Nombreux exemplaires livrés à la RAF, à la Chine et à l'URSS.

B-25D : modèle C mais fabriqué à Kansas City.

B-25G : doté d'un canon 25 mm de 21 coups à alimentation manuelle logé dans le nez. En juillet 1943, les 2 mitrailleuses logées dans le nez sont remplacées par 4 mitrailleuses disposées de chaque côté du nez.

B-25H : version réarmée d'un canon de 75 mm, de 14 mitrailleuses, de torpilles et de bombes.

B-25J : version la plus produite, équipé d'un nez vitré et de 13 mitrailleuses.

F-10 : appareil non armé, équipé de nombreuses caméra pour la reconnaissance aérienne.

CB-25 : version de transport d'après guerre.

AT-24 : version d'entraînement.