ou 

Cierva C-30

LeO C-301 

L'Armée de l'Air et la Marine s'étaient intéressées aux autogires pour des missions d'observation, le Plan 1 de 1934 avait prévu la commande de quelques La Cierva C-30 construits en Grande-Bretagne par Avro. 25 appareils furent commandés en 1935, puis 30 en 1936. Mais aucun ne fut prévu au Plan 2 en raison d'un accident survenu à un des appareils Britannique, et les livraisons n'intervinrent qu'avec beaucoup de retard, retard dû à des problèmes d'instabilité sur le rotor corrigés par l'ingénieur Renoux, sur les appareils français réalisés par Lioré et Olivier sous licence La Cierva. A la fin de l'année 1938, 34 LeO C-30 avaient été livrés et en septembre 1939, une cinquantaine d'appareils étaient disponibles. Mais les C-30 ne purent être utilisés pour les missions d'observation auxquelles ils étaient destinés en raison de l'efficacité de la Flak et de la Chasse Allemande, ils furent donc employés principalement à des missions de liaisons.

Le LeO C-30 était équipé d'un moteur français Salmson à 9 cylindres alors que le LeO C-30A, construit en Angleterre, était équipé d'un moteur anglais à 7 cylindres.

Les différences entre le C-30 et le C-301 sont principalement de trois ordres : Le train d'atterrissage, le pylône a trois mâts pour le C-301 au lieu de quatre, le gouvernail de queue qui était fixe sur le C-30 et mobile en vol sur le C-301.