Westland "Lynx"

Le "Lynx" a démontré ses possibilités durant l'été 1972, piloté par Roy Moxam, il battit le record du monde en volant à 321,74 km/h, battant également peu après le record sur circuit fermé de 100 km en volant à la moyenne de 318,504 km/h. Le rotor complètement nouveau pour l'époque était du type semi-rigide, avec des lames technologiquement avancées, elles possédaient un noyau en nid d'abeille et utilisaient des matériaux modernes. Avec ces caractéristiques, il était possible d'atteindre des vitesses très élevées et d'augmenter considérablement la puissance ascensionnelle de l'appareil.

Le résultat était un appareil de conception moderne, et plus facile à entretenir que l'hélicoptère américain équivalent.

L'armée britannique commanda plus de 100 "Lynx" pour une grande variété d'utilisation : transport tactique, escorte militaire armée, défense anti-char (avec 8 missiles), reconnaissance et secours.

La version militaire du "Lynx" était équipée du système Marconi Elliott AFCS qui permettait la stabilisation automatique et pouvait également être employé comme pilote automatique pendant les vols prolongés.

La version navale, à la différence de la version terrestre, possédait un train d'atterrissage quadricycle non-escamotable avec amortisseurs oléopneumatiques.

Le "Lynx" rencontra un succès considérable à l'exportation, il fut choisi par la Marine Allemande (12 appareils commandés en 1981) pour équiper ses nouvelles frégates, 6 appareils furent commandés par la Marine Royale des Pays-Bas.

Les autres utilisateurs du Westland "Lynx" furent l'Argentine, le Brésil, le Danemark, la Norvège, le Nigeria et le Qatar.